Dans le sillage de bout au vent: Randonnée au "Pico da Vara"

Vendredi je me suis réveillé très tôt pour prendre un bus à 6H45 en direction du village d'Algarvia, à 2h00 de Ponta Delgada sur la côte Nord.
A 7h00, toujours pas de bus....à 7h10 je décide de retourner à bord, très déçu de ce contretemps.
Un autre bus part à 11H00, je décide de tenter le coup, il faudra marcher vite....
En effet, départ du bus à 11H00, arrivée vers 13H00, ensuite 4 kilomètres (soit une heure) pour sortir du village et rejoindre le début de la rando, classée difficile pour une durée de 3H00...Le compte n'y est pas, car le départ du bus retour est à 16H45.
Bon, ce n'est pas bien grave, je ferai le retour en stop...Personne ne m'attend.

Arrivé à Algarvia à 13H10, je trouve rapidement le fléchage du Pico da Vara. Un bout de route puis j'attaque un chemin large qui permet la circulation des véhicules. Au bout d'une centaine de mètres un pick-up chargé de bidons de lait s'arrête à ma hauteur et me propose de monter à l'arrière...Une aubaine.
Il me dépose au départ de la randonnée à 670 m d'altitude.
Au départ la côte est rude mais je bénéficie de l'ombre des grands arbres qui atténuent la brûlure du soleil.
Ensuite, plus haut, les arbres se font plus rares et dès 950 m ce sont des praires, des fougères et de petits bosquets rabougris qui bordent le chemin, déjà la température se rafraîchi. La vue de là-haut sur la côte Nord est magnifique.
Les nuages, au Sud, poussés par un petit vent tentent de grimper vers les sommets. Lorsque j'arrive au sommet, à 1103 m, les nuages ont gagné le combat, ils envahissent le Pico da Vara et redescendent sur le versant Nord. J'ai effectué la montée en 1H10.
Après 10 minutes à espérer une éclaircie, je décide de prendre le chemin du retour.
J'effectue une descente rapide. Les 4 kilomètres sont avalés en 40 minutes. Je reprends espoir de pouvoir rentrer en bus. Je suis de retour sur le chemin qui descend vers Algarvia, quant une voiture s'arrête à ma hauteur et me propose de me déposer au village.
Arrivé en avance au village, j'ai pu aller jusqu'à un observatoire, où autrefois, une vigie guettait les baleines et les signalait aux pêcheurs.